La valeur de l’histoire

La valeur de l'histoire

Ce que je suis, en tant qu’individu, ne se comprend que dans la relation. Elle se situe à la fois dans l’espace et aussi dans le temps. Je ne suis séparable de rien, ni de personne, je porte en moi toute l’histoire, parce que je porte en moi toute l’humanité. Le véritable sens historique est précisément celui de mes racines. Nietzsche emploie dans les Considérations intempestives, la métaphore de l’arbre. A notre époque où l’homme vit comme une feuille au vent, sans attaches et sans racines, il est devenu un consommateur identique à tous les autres sur la planète, consommant le même soda, écoutant la même musique, portant les mêmes jeans, menant une existence qui a quelque-chose d’artificiel, tant les sens du lien avec la Terre et l’Histoire lui échappent. Ce qui lui manque c’est « le plaisir que l’arbre prend à ses racines, le bonheur que l’on éprouve à ne pas être né de l’arbitraire et du hasard, mais sorti d’un passé, héritier, floraison, fruit ». Le mérite de l’histoire est de nous permettre de faire corps avec cette culture et par là, avec toute l’humanité. Se sentir héritier, c’est ainsi éprouver ce sentiment d’avoir reçu du passé un don.

L’histoire garde donc à notre époque un mérite essentiel, celui de pouvoir contrebalancer la dictature médiatique, le conditionnement de masse de l’actuel. Il y a en effet nécessité de disposer d’un contrepoids efficace à l’égard de toutes les images que nous consommons aujourd’hui. Un individu conscient de son histoire, instruit du passé, sait se déprendre des séductions de l’éphémère, il marche davantage les yeux ouverts et n’est pas dupe. Il ne vit plus tête baissée dans le sillon de l’actualité, il contemple un horizon plus large. Il sait que ce dont on fait aujourd’hui grand cas, sera bien peu de choses demain.

D’ap. S. Carfantan, Philosophie et spiritualité, http://www.sergecar.perso.neuf.fr/, leçon 105, la valeur de l’histoire.

dimanche 9 novembre 2014

9 novembre 2014, commémoration du centenaire du début de la Première Guerre mondiale

Le 9 novembre 2014,  des élèves des quatre établissements scolaires de Cossé-le-Vivien, dont 5 élèves du collège Sait-Joseph, se sont portés volontaires pour participer à la commémoration du premier conflit mondial qui fit tant de victimes. En présence des élus de la commune, des représentants des anciens combattants, des gendarmes et des pompiers, les élèves ont déposé une gerbe au pied du monument aux morts, puis ont épelé le nom, l'âge et la date de décès des 49 victimes cosséennes. Ce moment solennel fut l'occasion de rassembler toutes les générations pour un hommage à nos morts et à leur sacrifice au cours de ce terrible conflit. Mr Langouët a su ensuite rappeler que cette célébration servait également à nous faire prendre conscience que la paix doit constamment être préservée et qu'il en allait de la responsabilité de nos jeunes que cette situation perdure en continuant de bâtir l'Europe de demain.
Merci à Laurine Chabot, Sophie Lecomte, Marie Audoire, Valentin Pottier, Quentin Girault et Ewen Bonzami pour leur participation, ainsi qu'à leurs parents.















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