La valeur de l’histoire

La valeur de l'histoire

Ce que je suis, en tant qu’individu, ne se comprend que dans la relation. Elle se situe à la fois dans l’espace et aussi dans le temps. Je ne suis séparable de rien, ni de personne, je porte en moi toute l’histoire, parce que je porte en moi toute l’humanité. Le véritable sens historique est précisément celui de mes racines. Nietzsche emploie dans les Considérations intempestives, la métaphore de l’arbre. A notre époque où l’homme vit comme une feuille au vent, sans attaches et sans racines, il est devenu un consommateur identique à tous les autres sur la planète, consommant le même soda, écoutant la même musique, portant les mêmes jeans, menant une existence qui a quelque-chose d’artificiel, tant les sens du lien avec la Terre et l’Histoire lui échappent. Ce qui lui manque c’est « le plaisir que l’arbre prend à ses racines, le bonheur que l’on éprouve à ne pas être né de l’arbitraire et du hasard, mais sorti d’un passé, héritier, floraison, fruit ». Le mérite de l’histoire est de nous permettre de faire corps avec cette culture et par là, avec toute l’humanité. Se sentir héritier, c’est ainsi éprouver ce sentiment d’avoir reçu du passé un don.

L’histoire garde donc à notre époque un mérite essentiel, celui de pouvoir contrebalancer la dictature médiatique, le conditionnement de masse de l’actuel. Il y a en effet nécessité de disposer d’un contrepoids efficace à l’égard de toutes les images que nous consommons aujourd’hui. Un individu conscient de son histoire, instruit du passé, sait se déprendre des séductions de l’éphémère, il marche davantage les yeux ouverts et n’est pas dupe. Il ne vit plus tête baissée dans le sillon de l’actualité, il contemple un horizon plus large. Il sait que ce dont on fait aujourd’hui grand cas, sera bien peu de choses demain.

D’ap. S. Carfantan, Philosophie et spiritualité, http://www.sergecar.perso.neuf.fr/, leçon 105, la valeur de l’histoire.

lundi 29 avril 2019

Sites du débarquement de Normandie 26 avril 2019

La matinée était consacrée à la découverte des cimetières allemand de la Cambe et américain de Colleville. Les jeunes ont pu percevoir les différences entre l'organisation de ces deux lieux où règne un sentiment de respect et de paix.






Direction ensuite un haut lieu des combats ayant mené à la libération de la France : La Pointe du Hoc avec ses traces des bombardements massifs.




L'après midi, nous sommes allés visiter le Mémorial de Caen. Les élèves, répartis par classe ont pu écouter leur guide évoquer la guerre d'anéantissement ou la France de Vichy selon les groupes. Ils ont observé un certain nombre de documents : photos, objets, affiches et ont répondu aux questions de leur guide. Une bonne manière pour eux de "réviser" leurs connaissances et préparer au mieux leur examen de fin d'année...
Une journée bien chargée mais qui s'est déroulée sous le soleil et très riche en symboles.




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