La valeur de l’histoire

La valeur de l'histoire

Ce que je suis, en tant qu’individu, ne se comprend que dans la relation. Elle se situe à la fois dans l’espace et aussi dans le temps. Je ne suis séparable de rien, ni de personne, je porte en moi toute l’histoire, parce que je porte en moi toute l’humanité. Le véritable sens historique est précisément celui de mes racines. Nietzsche emploie dans les Considérations intempestives, la métaphore de l’arbre. A notre époque où l’homme vit comme une feuille au vent, sans attaches et sans racines, il est devenu un consommateur identique à tous les autres sur la planète, consommant le même soda, écoutant la même musique, portant les mêmes jeans, menant une existence qui a quelque-chose d’artificiel, tant les sens du lien avec la Terre et l’Histoire lui échappent. Ce qui lui manque c’est « le plaisir que l’arbre prend à ses racines, le bonheur que l’on éprouve à ne pas être né de l’arbitraire et du hasard, mais sorti d’un passé, héritier, floraison, fruit ». Le mérite de l’histoire est de nous permettre de faire corps avec cette culture et par là, avec toute l’humanité. Se sentir héritier, c’est ainsi éprouver ce sentiment d’avoir reçu du passé un don.

L’histoire garde donc à notre époque un mérite essentiel, celui de pouvoir contrebalancer la dictature médiatique, le conditionnement de masse de l’actuel. Il y a en effet nécessité de disposer d’un contrepoids efficace à l’égard de toutes les images que nous consommons aujourd’hui. Un individu conscient de son histoire, instruit du passé, sait se déprendre des séductions de l’éphémère, il marche davantage les yeux ouverts et n’est pas dupe. Il ne vit plus tête baissée dans le sillon de l’actualité, il contemple un horizon plus large. Il sait que ce dont on fait aujourd’hui grand cas, sera bien peu de choses demain.

D’ap. S. Carfantan, Philosophie et spiritualité, http://www.sergecar.perso.neuf.fr/, leçon 105, la valeur de l’histoire.

mercredi 23 janvier 2013

Concours de la Résistance



Dans le cadre du concours national de la résistance, cinq élèves se sont rendus à Laval, dans l’amphithéâtre du lycée agricole, pour une conférence-débat animée par Madame Christine Levisse-Touzé, directrice de recherche associée à Paris IV, directrice du musée du Général Leclerc et de la Libération de Paris ainsi que du musée Jean Moulin de Paris. 

Elle a ainsi partagé ses connaissances sur le sujet avec son auditoire, avant de laisser la parole à des acteurs ou des témoins de cette période. Ces derniers ont réussi à capter notre attention en racontant certains faits de Résistance à un âge ou certains sont encore au collège.
Les élèves, peu habitués aux conférences, ont su rester attentifs en prenant des notes, puis ont pu poser des questions aux témoins présents.

Cet événement leur a ainsi permis d'enrichir leurs connaissances sur le thème de cette année qui est « Communiquer pour résister ». 
 A. Bouhallier


 





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