La valeur de l’histoire

La valeur de l'histoire

Ce que je suis, en tant qu’individu, ne se comprend que dans la relation. Elle se situe à la fois dans l’espace et aussi dans le temps. Je ne suis séparable de rien, ni de personne, je porte en moi toute l’histoire, parce que je porte en moi toute l’humanité. Le véritable sens historique est précisément celui de mes racines. Nietzsche emploie dans les Considérations intempestives, la métaphore de l’arbre. A notre époque où l’homme vit comme une feuille au vent, sans attaches et sans racines, il est devenu un consommateur identique à tous les autres sur la planète, consommant le même soda, écoutant la même musique, portant les mêmes jeans, menant une existence qui a quelque-chose d’artificiel, tant les sens du lien avec la Terre et l’Histoire lui échappent. Ce qui lui manque c’est « le plaisir que l’arbre prend à ses racines, le bonheur que l’on éprouve à ne pas être né de l’arbitraire et du hasard, mais sorti d’un passé, héritier, floraison, fruit ». Le mérite de l’histoire est de nous permettre de faire corps avec cette culture et par là, avec toute l’humanité. Se sentir héritier, c’est ainsi éprouver ce sentiment d’avoir reçu du passé un don.

L’histoire garde donc à notre époque un mérite essentiel, celui de pouvoir contrebalancer la dictature médiatique, le conditionnement de masse de l’actuel. Il y a en effet nécessité de disposer d’un contrepoids efficace à l’égard de toutes les images que nous consommons aujourd’hui. Un individu conscient de son histoire, instruit du passé, sait se déprendre des séductions de l’éphémère, il marche davantage les yeux ouverts et n’est pas dupe. Il ne vit plus tête baissée dans le sillon de l’actualité, il contemple un horizon plus large. Il sait que ce dont on fait aujourd’hui grand cas, sera bien peu de choses demain.

D’ap. S. Carfantan, Philosophie et spiritualité, http://www.sergecar.perso.neuf.fr/, leçon 105, la valeur de l’histoire.

dimanche 3 mai 2015


 Les 3èmes sur les sites du débarquement

Le jeudi 30 avril, les 3èmes se sont rendus sur les sites du débarquement de Normandie. Ils ont ainsi pu mesurer la violence des combats en découvrant les cratères d'obus de la Pointe du Hoc et les pertes considérables en parcourant le cimetière américain de Colleville.

L'après-midi consacré à la découverte du Mémorial de Caen, ils ont approfondi une partie de leur programme d'histoire en travaillant en petits groupes à partir d'un livret thématique (le nazisme, la seconde guerre : une guerre totale, la France de Vichy, la guerre froide).


Malgré l'affluence dans le musée, les élèves se sont montrés curieux et intéressés devant les différents objets du quotidien retraçant cette période de notre histoire.

Une journée bien remplie et un peu "mouillée" avant de participer le 10 mai aux commémorations du 70è anniversaire de l'armistice.











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